Transformer un ex-assureur en carreleur opérationnel en un an : le pari réussi de Thomas

Mission réalisée en partenariat avec l'IFRB Poitou-Charente

Thomas dirige une PME de carrelage près de Niort, Fauchereau, d’une quinzaine de salariés. L’activité explose : le carnet de commandes est plein pour plus d’un an. Mais comme beaucoup, il fait face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Il décide de tenter une autre voie : recruter hors métier. Il parie sur Alexis, ancien salarié des assurances, habitué aux bureaux plus qu’aux truelles. Un bricoleur motivé, présenté par un ami.

Thomas ne veut pas former à l’aveugle. Il ne peut pas se permettre d’attendre deux ans avant de savoir si le pari est gagnant.

Il a besoin d’un dispositif qui donne de la visibilité, du rythme, et un cadre clair pour faire monter Alexis en compétences directement sur les chantiers.

Nous avons construit un dispositif AFEST centré sur la réalité du terrain et les besoins immédiats :

Exemple de fiche d'évaluation

• Analyse des gestes métier : on a listé les gestes clés à acquérir, des plus simples aux plus complexes.

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  Création d’un parcours structuré : vidéos tutorées par Thomas, séquençage du parcours, planification progressive.

• Formation de Thomas à l’AFEST : rôle de formateur, réflexivité, suivi des acquis.

• Mise en œuvre sur 1 an, avec deux piliers structurants :

  • Échanges hebdomadaires entre Thomas et Alexis pour faire le point sur les acquis, les difficultés, les priorités.

  • Rituels de réflexivité en début et fin de chantier : projection, anticipation, analyse, retour sur les erreurs.

Résultats

• Alexis est devenu autonome en un an (contre deux en formation classique).

• Il peut intervenir seul sur des chantiers.

• Thomas a maintenant un cadre duplicable pour d’autres recrutements.

Et vous, dans votre entreprise, dans quel métier seriez-vous prêt à former une personne qui n'est pas du métier ?

👉 Prenons 30 minutes pour en parler ensemble.

“Les évaluations me permettaient de voir ce qu’il me restait à faire.” – Alexis

“On décortiquait plus. Pourquoi tu n’as pas fait ça ? Qu’est-ce que tu peux anticiper ? A force, il voyait de mieux en mieux ses erreurs.” – Thomas

“Au bout d'un an, je lui laisse ses propres chantiers alors que normalement ça aurait dû prendre au moins 2 ans.” – Thomas